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LES ÉGALITHES
Qui sommes-nous ?
Les artistes et les technicien-nes sont au cœur de nos préoccupations premières, c'est elles et eux que nous avons envie de rémunérer en premier et depuis quelques temps nous nous rendons compte que notre monde basé sur des valeurs commerciales endurcies nous obligent de plus en plus à réfléchir structuration de nos cies comme des machines de guerre commerciale et donc: où l'enjeu de la communication en devient le centre, où nous sommes capables de nous censurer pour être achetables. Et là, se repose la question du fond, de la forme et du sens, ainsi que du temps donné au temps. Nous devrions revenir à l'urgence de dire, de vivre, de créer et non pas réfléchir à comment je rentre dans la bonne case pour pouvoir survivre, vous ne croyez pas ? Est-ce que le flux de la création se contrôle ? Si elle est vraiment libre cette création en tout genre et de tout poil, nous ne le pensons pas en fait... la création qu'elle qu'elle soit surgit et nous dépasse.
Actualités
Arpenteuse de mots : Je suis un Cerisier / Peau / Emerveilles et Lectures créées sur mesure à la demande.
Pour ne pas les oublier ... Elles, mes guérillières. Spectacle en cours d'écriture.
Partout des mots , des mots, des mots, des mots, dans tous les sens, des mots, à doubles sens, des mots, qui disent et se contredisent. Des mots qui cognent, des mots qui vrillent, des mots qui noient, nos pauvres sens étourdis, de tant d'absences de cohérence. Des mots mensonges ou vérités, allez savoir, dans ce chaos de mots qui coulent... qui coulent à flot. Des mots sournois qui nous perturbent et envahissent nos pensées et qui nous laissent pitoyables face aux dangers. Et quels dangers ? Il y en a tant ! Des mots charriant, si violemment, des vérités et leurs contraires, que nous voilà pauvres humains, perdus, peureux ou coléreux, dans la noirceur de leurs caractères. J'aimerais entendre des mots d'amour, mais pas gnagnan, ni trop fleur bleue. Des mots d'amour qui vous transpercent, qui vous transportent et qui dépotent. Des mots d'amour qui vous submergent, et vous explosent les neurones, vous laissant nu-e sur une berge, lavée de tout, lavé-e de nous, pauvres humains au verbe creux qui blablatons sans fin sur tout. J'aimerais enfin, qu'on laisse surgir, courant vers nous, ces cris d'amour qui fusent en fait de partout. qu'on les entende entièrement, qu'ils nous atteignent de part en part et fassent enfin, place au silence, et au doux bruit des coeurs battants, des coeurs vivants. Vivre enfin, de mots qui soignent, de mots qui lavent, de mots qui bercent, de mots caresses. Vivre enfin, tout simplement, de mots qui percent, tout doucement, nos âmes émues et délivrées, de nos noirceurs inavouées, de nos actions si insensées.
Cécile Aziliz. Texte inclus dans le spectacle Je suis un Cerisier.
Les ateliers théâtre reprennent au Belvédère de Mugron.
La compagnie est sur PASS CULTURE.